par Edouard Laugier
Très affectées par les piètres résultats des campagnes, le manque de transparence de l’écosystème, l’hégémonie jugée dangereuse des Gafa ou encore les fameux bloqueurs de publicité (les ad blockers), les grandes marques, qui investissent chaque année des sommes de plus en plus importantes en communication digitale, s’impliquent plus activement dans la recherche de nouveaux modèles de croissance plus transparents et qualitatifs.
À la recherche de la confiance et de la transparence perdues
En France, l’Union des annonceurs a placé cette problématique du renouveau de la communication digitale au tout premier rang de ses priorités pour l’année à venir. Fer de lance des marques, l’UDA, le lobby du secteur désormais piloté par Jean-Luc Chetrit, ancien patron de Carat France et de l’Udecam, le syndicat des agences médias, a lancé un plan d’action inédit de reconquête numérique. Au programme : transformation de l’association, sous la houlette de Pierre Nougué d’Ecosys Group, mutualisation des datas annonceurs, collaboration étroite avec des start-up, création d’un think tank pour anticiper les évolutions du marché, et surtout exigence de transparence de la part des différents acteurs du marché. Il faut dire que les annonceurs ont de légitimes raisons de s’inquiéter. “L’univers de la publicité en ligne est beaucoup trop opaque. Les marques ne savent pas toujours où elles sont présentes, sur quels sites, ni dans quel environnement. La chaîne de valeurs de cet univers, en particulier dans les achats programmatiques, n’est pas claire”, explique Jean-Luc Chetrit.
“Les marques ne savent pas toujours où elles sont présentes, sur quels sites, ni dans quel environnement. La chaîne de valeurs de cet univers, en particulier dans les achats programmatiques, n’est pas claire”
Dans les [...]
Un article très pertinent et révélateur du vrai contexte de marketing actuel. Effectivement, le digital a tout changé et les marques ont dû adapter leurs stratégies marketing en fonction des outils qui sont capables de conquérir les clients.